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Pour comprendre où je veux en venir (j'en serais moi-même fort aise) il faut savoir d'où je viens. Je parle de situation, pas de biographie. Je serai bref, relativement à tout ce qu'il y aurait à dire. Donc, le contexte. Il se trouve que j'agis comme...
J'ai travaillé ma vie entière, supporté tout, j'ai affronté, j'ai accepté, j'ai même cru croître. Les ordres, les désordres, la bassesse et l'incompétence, les cris et les menaces, les spectacles de bonté, de bonne volonté, les sourires faux et l'hystérie...
Une scène complètement impensable avec une Folcoche ou un Taré. Une réunion. Monologue sur le dossier en cours, les employés essaient de suivre le fil parmi le flot d'incohérences, de mensonges et d'oublis du chef. Bref, la routine. Attendre la fin. Et...
Bien sûr l'hominien cherche à persévérer dans son être. Cependant son être est en grande partie imaginaire (propre de l'hominien semble-t-il) ce qui fait cette habitude de chercher à persévérer dans son être imaginaire. D'où la conclusion bien connue...
Il y a ce qu'on appelle les multiples stratégies pour la survie. Il ne s'agit pas de survivre mais que survive cet imaginaire nommé moi. Moi mis à rude épreuve dans un contexte de servitude exacerbé. On y reviendra. Là c'est vendredi alors bon weekend...
Un discours tel que celui du développement durable, auparavant appelé plus grossièrement écologique, a un grand avenir devant lui. Il recèle en effet un potentiel culpabilisateur que pourraient lui envier de nombreuses religions. Qui en effet, quel citoyen,...
Si vous voulez mon avis. En trois mots : le discours habille. C'est-à-dire qu'il recouvre. Il recouvre les émotions primaires qui mènent le monde des hominiens, haine, peur, désir, frustration, envie. Le discours habille la domination maniaque du chef...
Il faut donner une impulsion nouvelle à ce blog. Si je parvenais à y écrire quotidiennement et à coup de cinq minutes, de préférence sur les heures du bureau (ce qui n'est actuellement pas toujours le cas), j'écrirais plus vite, plus sec et dynamique...
On aura compris malgré mes questionnements de haute volée sur l’éthique et la servitude que ce qui me travaille est bien la question du moi. Après tout, si je souffre au bureau, autant savoir qui est ce je. Le bureau me semble inébranlable, il y a peut-être...
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Et toi, qu'as-tu fait de ta servitude...
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