Il arrive qu'on feuillette un livre et qu'on y trouve ce qu'on ne cherchait pas. En voici une bonne illustration.

Je ne m'y attendais pas et que dire de plus sinon qu'on est bien content n'est-ce pas quand quelqu'un dit la même chose c'est-à-dire qu'on a raison on est loin d'être seul vu que celui qui le dit n'est pas n'importe qui, et en plus il l'a écrit. Dans ce cas précis j'ai été plus surpris que reconnaissant ou triomphant, certainement du fait que je ne ressens pas tellement le besoin d'imposer ma pensée ni de la faire adouber. Elle n'est pas neuve. Mais il m'est arrivé plus d'une fois, oui, de sentir une vraie bouffée de joie en lisant ou écoutant telle ou telle personne qui pensait comme moi. Est-ce bien raisonnable ? Certes pas.

Pour revenir à cette citation, je dois dire qu'il y va fort... "una sola norma". À mon sens, ce n'est pas le seul critère à prendre en considération. Mais il semble que cet auteur soit assez péremptoire dans ses déclarations, tout au moins dans cet ouvrage.

Maintenant, que faire de cela ? L'ego est une arnaque, OK. En réalité, tout flotte et mes actes sont les fruits de nécessités internes et de pressions externes. Bon. (Note au passage : on ne manipulera jamais aussi efficacement autrui qu'en renforçant chez lui le sentiment du moi. C'est troublant, cette mécanique de la servitude, mais c'est comme ça que la publicité fonctionne ; et la flatterie, quel outil plus grossier, fonctionne aussi, et à merveille, sur ce principe.) Admettons donc que l'ego est démasqué. Qui démasque ? Et est-ce toujours le même qui démasque le même ? On aurait envie d'aller voir du côté de la mort, il doit certainement y avoir des renseignements à glaner. Sinon, moins risqué, il y a l'extase.

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