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Puissance zéro
Simplement, le discours de la servitude nomme pouvoir ce qui est obligation.
"Grâce à cette nouvelle technologie je peux lire mes courriers électroniques à toute heure de la journée." Or la réalité est que, à toute heure de la journée, je dois lire mes courriers électroniques. Et je ne parle pas seulement des mails professionnels.
Partout où se trouve la passivité, le discours trouve l'action. La technologie en particulier et le marché en général ne feraient que proposer à l'individu libre un surcroît de liberté. On peut donc dire sans blague que l'homme libre passe le plus clair de son temps à s'affranchir en rond dans sa cage.
(je me demande comment le mot "suiveur" de tweeter a pu s'imposer aussi facilement ; à moins que les Français lui préfèrent le plus doux terme follower)
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